Noémie, pourrais-tu nous expliquer ce qu’est le design fiction et quelle est son histoire ?
Comment es-tu venue au design fiction ? Qu’est-ce qui t’as séduite dans cette approche et pourquoi as-tu choisi d’en faire un métier ?
>Dans ton expérience, quels sont les cas de figures dans lesquels il est pertinent d’utiliser le design fiction au service d’un projet ? Si tu devais donner 3 conseils pour intégrer du design fiction dans un projet, quels seraient-ils ?
En 2020, tu as pu appliquer le design fiction aux sujets des nouveaux modes de travail, en fort bouleversement depuis la pandémie. Quels enseignements as-tu retirés de ces cas d’application ? Les salariés à qui tu as pu t’adresser te semblent-ils prêts à cette mutation profonde du travail à distance et à ses conséquences ?
Je suis une lectrice régulière de La Mutante et je suis impressionnée par la faculté que tu as à détecter les signaux faibles, à viser juste dans les scénarios que tu proposes, qu’ils soient utopiques ou dystopiques.
À ceux pour qui la veille occupe une place importante dans le travail, quels sont pour toi les meilleurs moyens et ressources pour rester en éveil et à l’écoute des mutations du monde ?
De manière générale, je suis avant tout des personnes dont les points de vue m’interpellent plus que des médias. C’est notamment dû au fait que, de part mon travail, je cherche souvent le contrepoint ou l’étrange. C’est mon moteur de veille principal. Je suis donc beaucoup sur Twitter, où je suis attentive aux comportements, aux nouveaux mots, aux perspectives étranges. Je suis également abonnée à une trentaine de newsletters que je lis intégralement toutes les semaines. Dans mes récentes découvertes, il y a par exemple JungleGym sur le futur du travail.
Un grand merci Noémie ! Retrouvez Noémie sur sa newsletter hebdomadaire La Mutante.